rentrée critique

Sunday, September 5th, 2010, 12:14

avec septembre, ce sont les sites consacrés à la critique qui se réveillent doucement de leur torpeur estivale. je vous invite donc à aller visiter du9, qui reprend du service cette semaine avec quatre nouveaux articles, ainsi que neuf et demi, le blogue de thierry groensteen toujours en forme.

pour ma part, j’ai rédigé trois articles (dont un en trois parties) qui devraient paraître dans du9 au courant des prochaines semaines. je compte aussi publier, dans un futur proche, quelques articles en langue anglaise (probablement des traductions de choses déjà écrites en français). en attendant, je réalise que je n’ai jamais mentionné ici que la mouture électronique de neuvième art avait fait paraître, il y a quelques mois déjà, un texte de moi, david boring, vu de l’intérieur, à propos de l’Å“uvre bien connue de daniel clowes. c’est maintenant chose faite.

quant à moi, je poursuis ma réflexion quant à l’utilité de ce blogue, et j’envisage de reprendre plus activement l’intitulé «nouvelles lectures» pour y faire paraître notes de lecture, ébauches de théorie et autres réflexions fragmentaires qui ne trouveraient leur place dans un article normalement constitué. je ne promets rien mais ça travaille.

3 commentaires pour “rentrée critique”

  1. Jimmy Says:

    Ah, mais ne perds pas de temps à penser en termes d’utilité, ça ne mène qu’à l’amertume et au loop de l’àquoibonisme. Dans l’absolu, rien ne sert. Et tout ce qui est intéressant en ce bas monde est inutile.

    À bientôt,

    The Submariner

  2. david t Says:

    certes, mais puisque rien ne sert, autant décider de soi-même de ce que signifie «être utile». :)

  3. Josiane Says:

    Pour ajouter ma petite pierre à cette réflexion, il y a déjà un bon moment qu’a été fondé le MAUSS, le Mouvement Anti-Utilitarisme en Sciences Sociales. Pour les non-initiés, il s’agissait de contester les théories économiques les plus en vogues (où on prenait pour acquis le calcul lié à l’égoïsme et la ratioinalité chez les gens), mais aussi de réaffirmer l’intérêt et l’importance des sciences sociales, qui ne “servent” à rien, tout le monde le sait bien.
    Le plus drôle dans l’affaire est à mon avis l’utilisation (hihi) du nom de l’auteur classique en Sciences sociales Marcel Mauss, qui avait justement proposé une théorie du don, où le prestige, le sens du devoir et l’importance d’entretenir des liens sociaux amicaux étaient primordiaux.
    C’est peut-être ça, l’ “utilité” de la bande dessinée et de la critique…

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