une pochade (et trois poches)

Thursday, August 24th, 2017, 12:26

ce blogue commence à ressembler à un catalogue de publications mais enfin voilà, il existe toujours, et aujourd’hui je me propose de vous parler de mon nouveau roman, simone au travail, à paraître au quartanier le 12 septembre prochain.

à la fin de mon dernier post, je vous promettais un nouveau livre qui serait le plus court chemin entre deux chansons de brigitte fontaine. les deux chansons – «éternelle» et «dommage que tu sois mort», de l’album brigitte fontaine est… (saravah, 1968) – sont en effet les deux balises qui m’ont servi à marquer les lignes de départ et d’arrivée de simone au travail. allez, je vous les passe avant de vous parler du livre.

bon, maintenant que vous avez ces chansons dans la tête pour le reste de la journée, reprenons.

d’abord, qui est simone? c’est un personnage qui est apparu au fil de l’écriture des bases secrètes, et qui a pris une place assez grande, quoique assez circonscrite à deux endroits précis du livre. elle est la fille de bilitis charpelle, je le précise pour ceux qui ont gardé quelque souvenir de l’arbre généalogique des charpelle également esquissé dans les bases secrètes. bref, dans ce roman (qui était mon premier), j’avais donné à simone quatre mariages; mais j’en avais seulement raconté trois. restait donc une «case vide» (on est genettien ou on ne l’est pas) et bien entendu je n’allais pas laisser la question irrésolue bien longtemps.

je me suis donc demandé qui était ce quatrième (et dernier) mari de simone. j’ai imaginé qu’il s’agissait d’un homme de passage qui achetait un jour un de ses dessins. or, les activités plus ou moins régulières de cet homme ont tout de suite mené l’intrigue vers une affaire d’espionnage et de politique internationale avec diamants et révolution à la clef. pour dire vrai, les choses se sont emballées bien vite et je n’ai plus eu grand-chose à faire sinon écrire. suffisait de se prendre au jeu du cliché le plus éhonté (et de l’exagérer encore, si cela était possible). et de ne jamais craindre de mettre le pied dans le plat.

tout ceci pour dire que ce n’est pas un roman très sérieux. j’ai essayé de faire une intrigue au pas de course, avec beaucoup de gags référencés ou non – et je ne vous donne pas ma liste de références, c’est très bien si personne ne les voit, mais on ne se tromperait pas en imaginant que j’en ai profité pour solder mes comptes (dettes et intérêts) avec certain écrivain français sous couverture blanche étoilée.

et au milieu de tout ça il y a simone, qui s’est révélée un personnage inépuisable, ce genre de personne incapable de dire non à l’aventure quand elle se présente à elle.

ah, et j’allais oublier. dans la foulée de simone au travail, le quartanier a eu l’idée de ressortir les bases secrètes, la revanche de l’écrivaine fantôme et le continent de plastique en version poche. j’en ai profité pour réviser un peu ces trois textes (le premier, surtout, qui avait conservé quelques maladresses de débutant) mais pas trop parce que tout ça appartient au passé et que je n’aime pas refaire ce qui est déjà fait. mais enfin, ce sont des livres que j’aime encore et je suis content qu’ils connaissent cette deuxième vie. ce sera pour plus tard cet automne et j’espère pouvoir bientôt vous en montrer les couvertures.

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