la suite: les bonus

Friday, November 7th, 2008, 0:03


irrésistible fanart gracieuseté de vincent giard, exposant une bonne fois pour toutes mon inexcusable incompétence pour tout ce qui a trait aux chenilles, tanks et moyens de transport en général

ouf… vous avez tenu jusque là, vous méritez bien un petit bonus. après la pause, quelques dessins, esquisses, débuts ratés, essais de mise en scène et autres à-côtés de la suite de minerve. pour les vrais amateurs seulement.

voici pour commencer l’un des deux débuts ratés de la planche 9 (difficile d’amener le dialogue correctement, et puis je trouvais mon dessin plutôt paresseux; à droite, un petit croquis avant de commencer la scène de fusillade dans la librairie:

j’ai eu beaucoup de difficultés avec la page 23. après deux essais ratés, constatant que la scène s’avérait plutôt complexe, j’ai décidé de me faire un petit croquis sur la même page, croquis que j’ai refait au propre pour la version finale:

pour la planche 38, j’ai dû m’y reprendre à quelques fois avant de finalement capituler puis réaliser un petit croquis qui me sera finalement fort utile:

pareil pour la planche 45 (les feux d’artifice). dès qu’il me faut faire ostensiblement «de la mise en scène», je suis obligé de faire un plan, sinon ça donne des résultats vraiment médiocres:

«je suis tanné de raconter des histoires, là je veux juste dessiner»:


en gribouillant j’ai inventé ce drôle de personnage vaguement super-héroïque, que je garde précieusement dans mes archives parce que je l’aime bien:

à gauche, deux essais pour la page 53; à droite, premier essai pour la planche 62, commencée trop haut dans la page:

… et puis les robots mangeurs d’enfants, bien sûr!

et puis l’ultime bonus, la page 64 telle qu’elle fut d’abord conçue. mais comme je ne l’aimais pas du tout (dessin pas bon, texte qui en dit trop, mise en page nulle, redondance avec la page précédente, relents de «ce n’était qu’un rêve»), j’ai décidé de terminer sur le seul immeuble des éditions minerve. c’est mieux comme ça, on ne sait plus trop qui tient le combiné. enfin, bien sur qu’on le sait mais si on le sait, c’est parce qu’on sait aussi que ce n’est pas aussi simple que ça:

malheureusement, j’ai dû sacrifier ma jolie phrase de fin. ce qui m’amène à un… bonus texte! voici en effet deux autres phrases que j’ai cogité longuement mais que je n’ai pas réussi à placer:

  • «vous savez bien que le propre de l’HISTOIRE est de se répéter» (don miel ou un autre). c’était inutile à mentionner, je crois que le récit le dit déjà assez, non? alors à la trappe.
  • «regardez, c’est l’automne. — bah, l’automne, c’est le printemps de l’hiver.» juste une phrase sans aucun rapport avec rien: les pires. celle-là servira bien un jour.

alors voilà pour le ménage post-partum. maintenant, je veux bien m’auto-octroyer un petit congé de dessin, tiens.

3 commentaires pour “la suite: les bonus”

  1. a_dontigny Says:

    waaah! merci pour tous ces bonus!

    la page 64 de départ est vraiment nulle en comparaison avec la réelle…! très bon choix de plutôt terminer avec le philactère de téléphonne qui sonne, plus subtil et beaucoup plus punché!

    décidément, il n’y aura pas de suite de minerve mais une suite du “monde dans lequel se déroule minerve”. parce que du strip “dogme” on a pas encore revu le super-héro intellectuel et son accoyte déguisé en monstre, et aussi parce qu’on a pas assez eu de cartoniste et dorac!

    plus de dorac! ;)

  2. david t Says:

    dorac et cartoniste se sont avérés meilleurs que prévu dans cet épisode, c’est certain que je les remettrai en scène, surtout qu’ils ne sont pas vraiment attachés au «monde de minerve», ils peuvent voyager.

    je ne sais pas si on reverra les super-héros du strip… ils étaient comiques dans ce contexte-là mais ils sont plutôt limités. on verra…

  3. vincent Says:

    Tiens, je n’avais jamais remarqué que Laura était réceptionniste aux éditions Minerve.

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