bientôt: les 54 heures de la bande dessinée de villeray

Friday, October 17th, 2008, 4:16

je me sens déconnecté, j’ai envie de faire de l’art inutile, gratuit, sans contraintes et sans introspection. en fait, j’ai le goût de faire une nouvelle histoire pour expozine. je sais, je sais, j’avais dit que je sortirais un recueil de textes critiques et de dessins abstraits mais pour diverses raisons, ça va attendre (pour vous consoler, achetez les prochains numéros de neuvième art et de comixclub, j’y ai écrit des beaux textes). là, non, je veux faire une histoire par plaisir et sans égard à un public quelconque, d’autant que ledit public, même s’il existait, je ne saurais pas le trouver. fini, l’effort. que des livres paresseux tirés à pas plus que 100 exemplaires et ce jusqu’à nouvel ordre.

vous me connaissez: je ne vous parlerais pas de tout ça si je n’avais pas une idée en tête. mais juste une idée parce que l’histoire en question, elle n’existe pas encore. alors voilà: me rappelant combien je m’étais amusé lors des premières 24 heures de la bande dessinée de montréal, je me suis dit que j’allais faire quelque chose dans le même genre, tout seul dans mon appartement: les 54 heures de la bande dessinée de villeray. le topo: du 23 au 29 octobre, sept jours durant donc, enfermé dans mon troisième étage, cloué à ma table à dessin, je dessine 54 pages, ce qui risque de me prendre à peu près autant d’heures (d’où le nom de l’événement). pour ce faire, je prends congé du bureau, je ne fais rien d’autre. si ça avance bien, je scannerai des pages au fur et à mesure, que je posterai bien entendu sur ce blogue, question de me nourrir de vos encouragements spontanés et généreux.

pourquoi en faire tout un plat? c’est pas compliqué, si je ne m’impose pas ce genre d’exercice, c’est fini, je ne fais plus rien, c’est trop facile de ne pas avoir le temps. les collègues font des résidences, je les envie tout en sachant que dans mon cas, c’est pas pour tout de suite; quant au prochain «24 heures», c’est celui d’angoulême fin janvier (faudrait que je pense à demander si je peux m’inscrire). alors voilà, je provoque la rencontre avec la page blanche et advienne que pourra, etc.

au fait, si par hasard il y en avait d’entre vous qui voulaient aussi consacrer cette période à produire une nouvelle histoire (pas obligé que ça fasse 54 pages) et par conséquent joindre les 54 heures de la bande dessinée de villeray, vous êtes les bienvenus, où que vous soyez. c’est spontané, à la dernière minute et à la base, je fais ça pour moi mais c’est vrai que à deux ou trois ça peut être encore plus drôle. alors si vous n’attendiez qu’un prétexte… allez, je vous laisse là-dessus.

4 commentaires pour “bientôt: les 54 heures de la bande dessinée de villeray”

  1. Julie Says:

    Ça me semble une très bonne décision. Si on est pas là c’est qu’on est parti faire sensiblement la même chose, à l’extérieur de Montréal. Parce que pour me discipliner comme ça, moi, il faut m’enlever l’internet, le téléphone, etc.

  2. cuL Says:

    Ça brasse à Villeray!

    Excellente initiative! Rien de mieux que se mettre un peu de pression pour produire. Je suivrai ce 54 heures.

  3. david t Says:

    content d’avoir votre soutien. :) mon scanneur est prêt!

  4. zviane Says:

    Ah!!! J’aurais vraiment aimé participer!! Mais bon, ce sera pour une prochaine fois. Je te souhaite bonne chance et casse des barraques! :D

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