Archive for December, 2009

sunnymoon

Monday, December 21st, 2009

Il y eut un moment où Blutch est vraiment devenu Blutch — peut-être à la réalisation de Mitchum, expérimentation narrative et graphique qui voyait l’auteur se libérer enfin de quelque chose qu’on pourrait appeler un carcan, qu’on s’étonne aujourd’hui de trouver dans ses œuvres antérieures, telle cette Sunnymoon que vient de rééditer bien ostensiblement l’Association. Blutch, qui donne parfois l’impression de tout maîtriser, Blutch pour qui tout semble outrageusement facile, Blutch a déjà été un jeune auteur à la plume hésitante, au pinceau leste dans les deux sens du terme: la maladresse bornée côtoie l’assurance balbutiante, la maturité ne se gagne que lentement et pas aussi facilement qu’on aurait pu le croire. suite »

écrire à propos de blutch n’est pas une mince affaire; là je triche, je me coltine un de ses péchés de jeunesse, juste parce qu’il vient d’être réédité. j’ai beau jeu de lui trouver des défauts. mais bien entendu, sunnymoon reste un livre assez fascinant. pour lire la critique c’est par ici, et c’est chez du9 bien entendu.

on trouve de tout… même un colosse

Thursday, December 10th, 2009

on l’a promis, on l’a fait. on peut maintenant commander les livres de la collection colosse par internet. du moins jusqu’à ce qu’ils deviennent épuisés, ce qui pour certains ne saurait tarder. (nous vous informons que nos commis assurent la livraison partout dans le monde.)

alors, pour dépenser tout votre argent c’est par ici. même pas besoin de dire que c’est moi qui vous envoie.

adaptation ou appropriation?

Friday, December 4th, 2009

dans la série «l’art se faire des amis», voici une nouvelle petite humeur de chez du9 qui tente de mettre le doigt sur un bobo qui en gratte quelques uns ces derniers temps:

Il paraît qu’on voit ces jours-ci poindre ici et là moult débats savants autour d’un sujet très ennuyeux qui est: l’adaptation en bande dessinée. Autant vous faire tout de suite cette confidence: ces débats-là m’ennuient, je vois bien où ils veulent en venir mais aucun intervenant, jusqu’à maintenant, ne m’a semblé donner une réponse conclusive à cette question qui en est une de justification: peut-on adapter des Å“uvres de médias divers (roman, film…) en bande dessinée? Là-dessus, tout le monde s’entend pour dire bien sûr, mais certains font mais. Toutes les adaptations, en effet, ne se valent pas. Et à partir de ce constat, ce qu’il faut vraiment essayer d’éclaircir, semble-t-il, c’est ce qui fait que certaines adaptations — trop rares — fonctionnent et que d’autres — la plupart — nous semblent pauvres, au mieux redondantes. D’où cette modeste proposition faite aux auteurs de s’abstenir d’adapter, du moins faute d’idée de génie. Et là-dessus, les tenants de l’adaptation — qui sont parfois eux-mêmes des adapteurs — nous posent cette question ma foi fort légitime: où s’arrêter, où tracer la ligne? Qu’est-ce qui différencie une bonne adaptation d’une mauvaise? C’est alors que les esprits, au lieu de s’échauffer, s’échappent du débat comme le vieil air d’un ballon de baudruche. Voilà le débat évanoui quelques temps, qui recommencera à la prochaine parution du catalogue de «Fétiche» ou d’«Ex-libris»… lire la suite »

et pour le moment, c’est tout, parce que je n’ai pas eu l’occasion d’avancer sur la muse ces derniers jours. pour l’immédiat, de toute manière, j’ai un autre projet que j’espère boucler avant angoulême (en tout cas, ça serait pratique). bref, je fais, comme on dit, mon gros possible.