david turgeon

il y a des tics graphiques qu’on ne voit plus tellement ils sont en nous…

marine blandin, que certains connaissent peut-être sans le savoir (c’était l’une des deux responsables secrètes de l’excellent «blog de lydia», malheureusement fermé aujourd’hui; je crois qu’elle ne m’en voudra pas de le dévoiler maintenant), m’a fait l’honneur d’un véritable mémoire de maîtrise, ou en tout cas l’équivalent français dudit, qu’elle vient de présenter, sans doute contre l’avis de ses professeurs, à l’école européenne supérieure de l’image d’angoulême (c’est son vrai nom). la comparaison citée ci-haut en provient directement et je me dois d’admettre avec beaucoup d’embarras qu’elle n’aurait pas pu tomber plus juste.

sinon, je l’avoue, je trouve enrichissant de lire ce genre de travail, c’est un peu comme la touche «répondre» d’un livre, c’est la preuve qu’il y a eu communication et venant d’une dessinatrice aussi talentueuse (létale, même) que marine, je dois dire que cette étude en particulier me flatte particulièrement. on est bien faible… (et il y a encore des gens qui se demandent pourquoi je ne fais pas d’autobiographie? comme si ce blogue n’était pas suffisamment auto-centré!)

alors, marine, elles sont pour quand, ces fables nautiques?

nouvelle lecture ou publication? un peu des deux, mais puisqu’il s’agit d’un livre… or donc, le neuvième numéro de la revue française comix club vient de paraître (en europe du moins) et on y trouvera, en plus d’un très enrichissant dossier sur olivier josso (auteur de douce confusion chez égo comme x) et des habituelles contributions des jean-paul jennequin, big ben, BSK et autres, un papier particulièrement verbeux de moi-même, intitulé «faire-part pour la naissance d’une nouvelle critique».

j’y parle de livres critiques et théoriques parus ces dernières années (notamment ceux de thierry groensteen, jean-christophe menu et harry morgan), et l’impact qu’ils ont eu sur la critique telle qu’elle se pratique depuis. c’est un manifeste au sens où cet article veut démontrer l’existence d’une «nouvelle critique» mais pas forcément dans un sens militant — et ce simplement parce que ce militantisme serait superflu, puisque la «nouvelle critique» en question est déjà étonnamment bien établie. on trouvera plus de détails sur ce numéro sur le nouveau site de groinge, éditeur de comix club.

expozine est fini, ça s’est bien passé, en tout cas je suis bien content. pour ceux qui s’inquiètent: il reste encore de la suite de minerve; fichtre! les tiendra bientôt, entre autres libraires sympathiques.

petit bémol, certains exemplaires se sont retrouvées avec de mystérieuses pages blanches. je soupçonne une erreur d’impression (du genre: deux pages collées ensembles dans l’imprimante). heureusement, ça ne gêne pas la lecture puisqu’il ne manque absolument rien au livre (vous pouvez contre-vérifier à partir de la pagination), il y a juste des pages blanches en trop… cette erreur m’a un peu découragé au début, mais vu l’aléatoire de la chose, je trouve ça finalement assez drôle et bizarrement approprié.

alors voilà, si vous avez des pages blanches dans votre exemplaire de la suite, ne sursautez pas: il ne vous manque rien.

PS: j’ai eu quelques difficultés avec mon adresse courriel depuis minuit aujourd’hui. ça fonctionne maintenant. si vous m’avez fait parvenir un message et qu’il a rebondi, soyez gentil, renvoyez-le moi! merci…