le magnétophone de yoko
Saturday, June 28th, 2008Il faudrait peut-être changer notre optique. Et si Yoko écoutait quelque chose de beaucoup plus moderne, par exemple une œuvre de musique concrète? La musique concrète est un art des sons qui s’écrit spécifiquement sur la bande magnétique et rien n’interdit d’imaginer que Yoko se soit retrouvée avec un enregistrement de Pierre Henry, de Bernard Parmegiani ou, soyons fous, de Luc Ferrari. Dans tous les cas, l’attitude semblerait assez juste: un sourire de douce surprise, une attention qu’on suppose rivée à des détails inouïs, des mains mimant un mouvement abstrait, sans rapport à la gestuelle d’un quelconque instrument mais qui n’est pas non plus le simple flottement de la musique ambient.
mais qu’est-ce que je vous cite là? c’est un paragraphe particulièrement insidieux de ma plus récente chronique duneuvième et, oui, ça parle de yoko tsuno. on peut trouver l’ensemble de l’autre côté de ce lien qui n’en finit pas d’être opportun.
(ça devait être mentionné la semaine dernière mais j’étais en vacances à new york dont je ramène beaucoup de bon souvenirs et quelques décimètres de livres.)