david turgeon

il y a quelques temps, je vous avais présenté les deux seules pages de strips de mbujn et zrplouc. puis, un ami à moi m’a rappelé que non seulement ce n’étaient pas les deux seules pages, mais qu’il en existait une troisième et qu’en plus il possédait un exemplaire du très éphémère fanzine le poúëttêñts où elle avait très furtivement paru. je les lui ai emprunté par une curiosité malsaine qui m’honore et, comme je viens de recevoir un nouveau scanneur, je me suis dit que voilà une bonne occasion de l’inaugurer. or voici, en se rappelant que tout ça date d’environ 1993.

et ce n’est pas fini… (more…)

je l’avoue, je n’ai pas été d’une assiduité sans borne dans mon exercice de bloguage. en fait, on pourrait même dire que je l’ai délaissé, ce blogue. je vais vous faire une confidence: je suis crevé, j’ai eu une année de débile et si je prends le temps de vous écrire, c’est parce que les vacances commencent et que je vais prendre une grosse semaine à ne rien faire. enfin, rien, excepté manger, boire et dormir. et si ça pouvait être un mois, ça serait pas mal mais bon, une semaine c’est pas trop mal, je vais la prendre.

malgré tout, je pense à vous, chers lecteurs adorés, je ne vais pas vous laisser comme ça, sans rien, alors parce que c’est vous, je vous sers une des dernières histoires du tuzeur de justiciers qui soit publiable. en l’occurence, celle-ci est l’une des premières qui ait été créées (probablement en 1993), mais dans un dessin fort rudimentaire, ce qui fait qu’elle n’a jamais été publiée nulle part. j’ai redessiné cette histoire en avril 2002, simplement pour m’amuser. c’est cette version que vous verrez ici.

après ça il reste une seule histoire du tuzeur digne d’intérêt, mais en trois parties, alors on pourra faire durer le plaisir. le temps que je scanne ça, ça paraîtra sans doute dans les prochaines semaines.

et puis c’est tout. je m’en vais hiberner une semaine et après ça, je devrais redevenir parlable.

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et quand il ne se passe pas grand chose sur ce blogue, c’est que c’est le temps du… tuzeur de justiciers bien sûr! pourfendeur de l’ennui, apôtre du dérisoire, compagnon de vos cauchemars de fondue au fromage (petit clin d’oeil à winsor mccay qui n’a pourtant rien à voir ici, le pauvre), il joint ici l’inutile au désagréable dans une petite aventure (datée de 1993!) auparavant parue dans l’inter dit.

sinon, il y a des trucs en cours, autant en bande dessinée qu’en musique. commençons par les petits miquets. quelque part en automne, donc: publication du tome 2 de la muse récursive, et aussi, arrivée en sol français de printemps lunaire. également au programme: le lancement de la nouvelle revue mécanique-généraliste formule, qui comprendra une histoire courte de moi-même, ainsi qu’un petit essai en lien avec printemps lunaire, sans compter la réédition complète du ronron de krazy kat avec l’insurpassable luc giard. plus de détails bientôt, je voulais juste vous mettre l’eau à la bouche.

puis, en musique, eh bien, je m’occupe pas mal de ma petite étiquette no type ces temps-ci. et puis je viens de terminer un nouveau projet, euh, “pop” avec ma comparse new-yorkaise de toujours, kaia wong (avec qui j’avais enregistré trois albums sous le nom d’asyncdrone). ce nouveau projet, au nom de siblings, est un peu le pendant musical de mes livres, une genre de trame sonore, disons. alors, en attendant qu’on sorte notre premier EP, vous pouvez toujours aller voir sur myspace si j’y suis… vous y entendrez deux bonnes petites chansons qui vous feront peut-être me pardonner, justement, le fait d’être sur myspace.

(d’ailleurs, j’aimerais profiter de cet espace pour décerner illico à myspace le trophée très convoité du site le plus mal foutu de tous les temps et de l’expérience utilisateur la plus déficiente. mention spéciale pour leur fixation maladive sur le concept d’”amis”, qui ne peut provenir que de quelqu’un qui n’en a jamais eu.)

mais assez parlé de ça. voici le tuzeur de justiciers…

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bon, ben, voici un petit quelque chose pour vous faire patienter parce que là y a comme rien de nouveau… en fait, c’est simplement un autre épisode express du tuzeur de justiciers qui comme on le voit fait encore et toujours face à l’adversité. je ne me souviens plus si l’histoire qui suit est parue dans l’inter dit, en tout cas, une chose est sûre, la version que vous lirez ici a été redessinée en 1995, comme ce fut également le cas pour l’épisode des turpitudes oniriques. il faut dire que beaucoup d’aventures du tuzeur n’ont jamais vraiment été “mises au propre”, et que d’autres l’ont été longtemps après leur première ébauche, ce qui fait qu’il y ait tant de différences graphiques entre les histoires.

pour ce qui est du tuzeur, il me reste à peu près deux histoires présentables, plus deux “bonus” qui verront peut-être le jour sur ce blogue quand je n’aurai rien de mieux à faire, soit la genèse du tuzeur (en trois parties) et l’épisode final mais inachevé (aussi en trois parties), écrit en collaboration avec un certain aimé dontigny… tout ça pour dire que bientôt je serai à court de péchés de jeunesse, à moins de remonter encore plus loin dans le temps, et là… ça serait vraiment très embarassant.

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comme promis, voici la page qui est parue dans le mensuhell du mois dernier. au fait, elle était d’abord prévue pour le second numéro du voce del popolo, jamais paru. c’est pour ça qu’elle a mis tant de temps avant d’être publiée quelque part. c’est pas grand’chose mais en ce mercredi de neige mouillée (la dernière de l’année, on l’espère) c’est mieux que rien.

à l’époque je voulais faire d’autres planches d’aurélie (genre à l’école du commerce international, à l’école de la loi et de l’ordre, à l’école des animateurs de radio, etc.) mais finalement ça ne s’est jamais fait.

vu que ça date un petit peu et qu’il n’y a pas de catégorie pour ça, je mets ça dans “péchés de jeunesse” en espérant que personne ne relève la supercherie. :)

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un jour, peut-être, une illumination me viendra et je comprendrai enfin dans quel but j’ai dessiné les deux uniques pages de mbujn et zrplouc, présentées ici comme pièces à conviction d’une jeunesse dont je découvre moi-même, atterré, les déviances les plus accablantes.

or donc, c’est quoi, mbujn et zrplouc? deux personnages qui… ah non, je ne vais pas me mettre à résumer ce machin inrésumable, quand même. disons que c’est le pendant “strip” de l’histoire absolument impubliable. comptez-vous chanceux que je n’en aie fait que deux pages. ç’aurait pu être pire: voilà ma devise.

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bon, assez d’auto-promotion. il est temps pour un peu d’auto-dépréciation! car, vous le voyez bien, mais oui, c’est le retour du tuzeur de justiciers, lui-même, anti-héros dans les faits autant que par choix (mais aussi pour les avantages fiscaux), dans une aventure qui le mènera aux confins des calembours les plus vaseux ainsi que des retournements de situation les plus abscons (sans compter une ou deux insides de circonstance). tout cela paraissait il y a bien longtemps, dans le mensuel étudiant l’inter dit du cégep limoilou. l’auteur de ces lignes ne ressort ces pages des boules à mites que pour votre bon plaisir et un peu par acquit de conscience (comme ça, on ne pourra pas me remettre ça sous le nez plus tard en me disant que je ne m’y attendais pas). or donc, le tuzeur de justiciers…

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